L’enfance est une période où se construisent nos bases émotionnelles. Cependant, lorsque ces fondations sont fragiles, souvent en raison de carences affectives ou psychologiques, elles influencent toute notre vie d’adulte. Dans cet article, nous explorons ce que ressent une personne avant d’entamer une thérapie et les changements possibles après un travail sur ces blessures invisibles.
Les carences émotionnelles de l’enfance : qu’est-ce que c’est ?
Les carences émotionnelles surviennent lorsque l’enfant ne reçoit pas les éléments essentiels à son développement affectif :
- Absence d’encouragements ou de reconnaissance.
- Manque d’amour ou d’attention.
- Climat familial conflictuel ou distant.
Ces expériences forgent des croyances négatives, comme :
- « Je ne suis pas assez bien. »
- « Je dois mériter l’amour. »
- « Je ne peux faire confiance à personne. »
- …
Avant une thérapie : vivre avec le poids de l’enfance
Sans intervention, ces blessures se manifestent à l’âge adulte par :
- Un sentiment de vide intérieur.
- Une peur constante de l’abandon ou du rejet.
- Des relations toxiques ou insatisfaisantes.
- Une difficulté à s’affirmer ou à prendre des décisions.
- Une colère ou une tristesse difficile à maitriser
- …
Beaucoup des personnes que j’accompagne décrivent un quotidien marqué par une lutte intérieure constante, où le besoin d’amour et de reconnaissance reste insatiable.
Pendant et après la thérapie : un chemin vers la liberté émotionnelle
La thérapie, qu’elle soit basée sur des approches comme l’EMDR, la PNL, l’hypnose, l’ ICV ou la thérapie brève, permet de :
- Identifier les croyances limitantes héritées de l’enfance.
- Libérer les émotions bloquées grâce à des techniques spécifiques.
- Redéfinir son rapport à soi-même et aux autres.
Après la thérapie, les résultats des personnes que j’accompagne sont souvent transformatifs :
- Une meilleure estime de soi.
- Une capacité à poser des limites saines.
- Une sérénité retrouvée dans les relations.
L’histoire de Sarah : un exemple de carences émotionnelles
Sarah, 34 ans, se souvient de son enfance comme d’une période marquée par une grande solitude. Ses parents, absorbés par leurs problèmes professionnels et financiers, avaient peu de temps à lui consacrer. Les encouragements et les gestes d’affection étaient rares. Quand elle ramenait une bonne note à l’école, elle entendait souvent : « C’est normal, tu aurais pu encore mieux faire. »
À la maison, les conflits entre ses parents étaient fréquents. Sarah s’enfermait dans sa chambre, tentant de se faire oublier pour ne pas aggraver la situation. Quand elle cherchait du réconfort, elle entendait des phrases comme : « Tu es grande, tu peux bien te débrouiller seule. » Au fil des années, elle a intégré des croyances limitantes :
- « Je ne suis pas assez intéressante pour qu’on s’occupe de moi. »
- « L’amour, ça se mérite. »
- « Si je me rapproche trop des autres, je risque de souffrir. »
Les conséquences à l’âge adulte
Adulte, Sarah portait ces blessures invisibles dans ses relations. Dans son travail, elle avait du mal à accepter les compliments ou la reconnaissance. Quand son patron disait : « Bravo pour ce projet, c’est une belle réussite ! » elle se répétait intérieurement : « Il dit ça pour être poli, pas parce que c’est vrai. »
Dans sa vie personnelle, elle attirait souvent des partenaires émotionnellement indisponibles. Elle essayait constamment de leur prouver qu’elle méritait leur amour, sans jamais se sentir pleinement acceptée ou en sécurité. Le moindre désaccord lui faisait craindre l’abandon, et elle finissait par s’effacer pour éviter les conflits, renforçant son sentiment d’être « invisible ».
L’espoir d’une guérison
Ce n’est que lorsqu’elle a commencé une thérapie que Sarah a compris d’où venaient ces schémas destructeurs. Elle a appris à reconnaître ses blessures et à remettre en question ces croyances issues de son enfance. En travaillant sur ses carences émotionnelles, elle a progressivement retrouvé une estime d’elle-même, construit des relations plus saines et rétabli un lien bienveillant avec son passé.
L’histoire de Sarah illustre l’impact profond des carences émotionnelles et l’espoir qu’apporte un travail thérapeutique pour s’en libérer.
Si vous vous sentez coincé(e) dans un schéma de pensée ou de relations destructrices, sachez qu’il est possible de changer. Les carences de l’enfance n’ont pas à définir votre vie d’adulte. Avec un accompagnement adapté, vous pouvez retrouver la sérénité et créer une vie alignée avec vos aspirations.
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